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RIALTO MEMO Les personnels n’en veulent pas ! Etat des lieux des directions refusant l’utilisation de RIALTO MEMO

Dès le 19 septembre 2016, la CGT Finances Publiques alertait les personnels sur les
dangers de l’application RIALTO MEMO, avatar de RIALTO Investigations que la DG
s’était vue contrainte d’abandonner du fait de sa non utilisation par les personnels.
Dans le même temps, la CGT s’adressait au DG pour l’avertir de la nocivité de cette
application informatique sur les conditions de travail. Pourtant la décision unilatérale
était prise. Il fallait passer en force, et vite.
Bien qu’inscrite à l’ordre du jour des CT locaux et des CHSCT, et selon une pratique
désormais habituelle à la DGFIP, la mise en place de RIALTO MEMO n’a pourtant
fait l’objet d’aucun dialogue social digne de ce nom. En définitive, le plan déroulé
dans la note du 22 juillet 2016 trouve son application début 2017 et ce sans aucune
concertation avec les principaux intéressés : les personnels.

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ÉTAT DES LIEUX DES DIRECTIONS REFUSANT L’UTILISATION DE RIALTO MEMO

D’ores et déjà les DIRCOFI Sud-Pyrénées, Sud-Ouest, Sud-Est et Rhône-Alpes-Bourgogne ont entamé un processus massivement suivi de non utilisation de l’application RIALTO MEMO : ce sont plus de 80% des vérificateurs et des vérificatrices qui ont signifié leur refus d’utiliser ce nouvel « outil ». Dans les DIRCOFI Île-de-France, Nord et Ouest, les sections syndicales rencontrent les personnels et appellent à débattre de la non utilisation de RIALTO MEMO.
En DRFiP, la pétition est signée à plus de 80% dans le Rhône et largement signée à Paris (près de 300 vérificateurs et A PCE) et en Seine Saint-Denis (60 vérificateurs et A PCE). Le ras-le-bol des collègues des services vérificateurs grandit dans les directions locales, comme la Haute-Corse avec 80 % de signataires, les Bouches-du-Rhône, la Vienne.
Chaque semaine qui passe voit de plus en plus de collègues convaincus de l’inutilité de cette application mêlant lourdeur, chronophagie et traçabilité malsaine, installant encore un peu plus de défiance dans les relations quotidiennes de travail au sein des services de contrôle (Brigades DIRCOFI Départementales et Pôle de Contrôle Expertise).

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Les vérificateurs sont des agents comme les autres et ne refusent pas de « rendre des comptes », mais ils exigent une traçabilité des dossiers de Contrôle Fiscal Externe protectrice, pratique, et non pas lourde et infantilisante.

Article publié le 17 février 2017.


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